
NATO Multimedia
La couleur de la liberté : l’histoire de Visare
Publication date
08 Mar 2021 13:41
Location
Pristina, Kosovo
Type
EDITED
Format
16:9
Version
Master
Language
French
Visare Gorani, militante pour l’égalité des genres et des droits de la personne, a passé l’essentiel de sa vie au Kosovo. Dans cette vidéo, elle nous parle de sa vie avant, pendant et après le conflit qui a secoué le Kosovo à la fin des années 1990.
Synopsis
L’OTAN a conscience de l’effet disproportionné des conflits sur les femmes et les filles, du rôle essentiel des femmes dans les domaines de la paix et de la sécurité, et de l’importance que revêt l’intégration de la dimension de genre dans toutes les activités de l’Alliance. Elle soutient la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU sur les femmes, la paix et la sécurité (FPS) et toutes les résolutions connexes, et elle s’est engagée à appliquer les principes FPS de diverses manières, notamment en encourageant les femmes à partager leur histoire et à contribuer à l’autonomisation de leurs communautés.
Visare Gorani,* militante pour l’égalité des genres et des droits de la personne, a passé l’essentiel de sa vie au Kosovo. Dans cette vidéo, elle nous parle de sa vie avant, pendant et après le conflit qui a secoué le Kosovo à la fin des années 1990. Elle raconte notamment comment elle a vécu le déploiement de la Force pour le Kosovo (KFOR), force multinationale de maintien de la paix dirigée par l’OTAN et chargée, au titre de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU (1999), de contribuer au maintien d’un environnement sûr et sécurisé et de garantir la liberté de circulation de toutes les communautés du Kosovo.
Si l’histoire racontée dans cette vidéo est celle de Visare Gorani, elle entre en résonance avec l’expérience partagée par les nombreuses autres femmes et filles confrontées à des situations de conflit. L’OTAN se tient aux côtés de toutes celles qui, au Kosovo ou ailleurs, sont touchées par les conflits, quelles que soient leur appartenance ethnique ou religieuse et leur nationalité.
*Veuillez noter que Visare Gorani s'appelait Visare Gashi au moment de l'enregistrement de la vidéo.
Visare Gorani,* militante pour l’égalité des genres et des droits de la personne, a passé l’essentiel de sa vie au Kosovo. Dans cette vidéo, elle nous parle de sa vie avant, pendant et après le conflit qui a secoué le Kosovo à la fin des années 1990. Elle raconte notamment comment elle a vécu le déploiement de la Force pour le Kosovo (KFOR), force multinationale de maintien de la paix dirigée par l’OTAN et chargée, au titre de la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU (1999), de contribuer au maintien d’un environnement sûr et sécurisé et de garantir la liberté de circulation de toutes les communautés du Kosovo.
Si l’histoire racontée dans cette vidéo est celle de Visare Gorani, elle entre en résonance avec l’expérience partagée par les nombreuses autres femmes et filles confrontées à des situations de conflit. L’OTAN se tient aux côtés de toutes celles qui, au Kosovo ou ailleurs, sont touchées par les conflits, quelles que soient leur appartenance ethnique ou religieuse et leur nationalité.
*Veuillez noter que Visare Gorani s'appelait Visare Gashi au moment de l'enregistrement de la vidéo.
Transcript
Visare Gorani (anglais):
Quelle est la couleur de la liberté ?
Cela peut paraître étrange mais, pour moi, la liberté a la couleur d’un uniforme militaire.
Je m’appelle Visare Gashi et je viens de Pristina, au Kosovo.
En tant que femme, j’évoluais dans une société très patriarcale, surtout avant le conflit, dans les années 1990.
Une société traversée par de grands débats et enjeux qui concernaient généralement les hommes. Les femmes étaient exclues.
Quand j’expliquais que je voulais contribuer à la société et apporter ma pierre à l’édifice, c’était complètement nouveau.
Mais à cette époque, les femmes avaient un rôle marginal. On se contentait de compatir à leur situation.
Puis presque tout le monde a dû cesser de travailler, et les écoles et institutions publiques ont été fermées.
J’avais l’âge où l’on commence normalement à travailler et à contribuer à la société, mais j’en ai été empêchée.
J’avais évidemment des ambitions : travailler, élever mes enfants, faire carrière. Mais il en est allé autrement.
Qu’est-ce que la normalité en période de conflit ? Cela ne veut plus rien dire.
Tout ce que je voulais, c’était pouvoir envoyer mes enfants à l’école sans craindre qu’ils soient kidnappés, qu’ils me soient enlevés.
Travailler, me déplacer librement, ne pas avoir peur de la police : mes aspirations étaient très modestes.
Pour moi, la liberté est étroitement liée à l’intervention de l’OTAN.
La sécurité revêt de nombreuses formes. C’est pouvoir s’exprimer librement sans qu’on nous colle une étiquette. Pouvoir réaliser ses rêves et ses ambitions sans être jugé. Pouvoir faire des choix qui nous rendent heureux.
Pour moi, c’est essentiellement s’accomplir et concrétiser ses rêves.
Mais je reste convaincue que les hommes doivent prendre conscience de la capacité de réflexion des femmes. Les femmes ont un rôle à jouer. Les hommes ne doivent pas être seuls à décider des questions de paix et de sécurité.
Quelle est la couleur de la liberté ?
Cela peut paraître étrange mais, pour moi, la liberté a la couleur d’un uniforme militaire.
Je m’appelle Visare Gashi et je viens de Pristina, au Kosovo.
En tant que femme, j’évoluais dans une société très patriarcale, surtout avant le conflit, dans les années 1990.
Une société traversée par de grands débats et enjeux qui concernaient généralement les hommes. Les femmes étaient exclues.
Quand j’expliquais que je voulais contribuer à la société et apporter ma pierre à l’édifice, c’était complètement nouveau.
Mais à cette époque, les femmes avaient un rôle marginal. On se contentait de compatir à leur situation.
Puis presque tout le monde a dû cesser de travailler, et les écoles et institutions publiques ont été fermées.
J’avais l’âge où l’on commence normalement à travailler et à contribuer à la société, mais j’en ai été empêchée.
J’avais évidemment des ambitions : travailler, élever mes enfants, faire carrière. Mais il en est allé autrement.
Qu’est-ce que la normalité en période de conflit ? Cela ne veut plus rien dire.
Tout ce que je voulais, c’était pouvoir envoyer mes enfants à l’école sans craindre qu’ils soient kidnappés, qu’ils me soient enlevés.
Travailler, me déplacer librement, ne pas avoir peur de la police : mes aspirations étaient très modestes.
Pour moi, la liberté est étroitement liée à l’intervention de l’OTAN.
La sécurité revêt de nombreuses formes. C’est pouvoir s’exprimer librement sans qu’on nous colle une étiquette. Pouvoir réaliser ses rêves et ses ambitions sans être jugé. Pouvoir faire des choix qui nous rendent heureux.
Pour moi, c’est essentiellement s’accomplir et concrétiser ses rêves.
Mais je reste convaincue que les hommes doivent prendre conscience de la capacité de réflexion des femmes. Les femmes ont un rôle à jouer. Les hommes ne doivent pas être seuls à décider des questions de paix et de sécurité.
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Reference
NATO831724
ID
1761