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L’OTAN et la science – Le robot qui intervient en premier
Publication date
19 Jan 2021 11:58
Country
Italie
Filming date
14 Jan 2020
Location
Florence
Type
EDITED
Format
16:9
Version
Master with subs
Language
French
Lorsqu’une bombe doit être désamorcée, qui faut-il envoyer en premier sur le terrain ? Un tout nouveau robot détecteur de bombes aimerait se porter volontaire.
Synopsis
Le traitement des dispositifs explosifs est l’une des activités les plus dangereuses qui soient. À travers le monde, les conflits laissent derrière eux des millions de restes explosifs de guerre, qu’il est nécessaire de détecter et d’enlever pour protéger les civils. Pour faciliter ce dangereux travail, des chercheurs de l’Université de Florence (Italie) parrainés par l’OTAN ont mis au point un robot de nouvelle génération pour le traitement des dispositifs explosifs, appelé « U-GO First ». Plus petit, plus intelligent et plus agile que les robots existants, U-GO First utilise deux nouveaux types de radar pour détecter et identifier rapidement les objets enfouis dans le sol.
Cette vidéo montre le robot U-GO First à l’œuvre à l’Université de Florence. Elle est commentée par le responsable du projet.
Cette vidéo montre le robot U-GO First à l’œuvre à l’Université de Florence. Elle est commentée par le responsable du projet.
Transcript
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Dylan White
Lorsqu’il faut désamorcer une bombe, personne n’a vraiment envie d’être le premier sur le terrain. C’est pourquoi des chercheurs parrainés par l’OTAN ont conçu un robot capable d’intervenir en premier. Ils l’ont baptisé « U-GO First ».
L’ORGANISATION DU TRAITÉ DE L’ATLANTIQUE NORD
présente
L’OTAN ET LA SCIENCE
LE ROBOT QUI INTERVIENT EN PREMIER
AVEC DYLAN P. WHITE
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Dylan White
Le déminage est l’une des activités les plus dangereuses qui soient. Il est toutefois essentiel de détecter et d’enlever les dispositifs non explosés avant qu’ils ne fassent des victimes. Chaque année, des milliers de civils, en majorité des enfants, meurent ou perdent un membre à cause de mines ou d’autres types de restes explosifs de guerre.
Le nouveau robot mis au point par des chercheurs parrainés par l’OTAN rend le traitement de ces dispositifs meurtriers un peu plus sûr. L’un de nos chercheurs de l’Université de Florence nous en dit plus sur ce projet.
Projet : Géoradar à impulsions et radar holographique pour la détection des mines terrestres et des engins explosifs improvisés
Participants : Italie, Ukraine, États-Unis
Avec le parrainage du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité
Professeur Lorenzo Capineri Professeur d’électronique, Université de Florence (Italie)
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Professor Lorenzo Capineri, University of Florence
Cela fait longtemps qu’on utilise des robots pour détecter les mines terrestres, mais U-GO First est unique en son genre pour deux raisons.
Premièrement, il est plus petit et plus agile que beaucoup d’autres robots détecteurs de mines. Il peut donc travailler sur des terrains difficiles et contourner les obstacles. Ce sont des talents indispensables en zone sinistrée.
Deuxièmement, il utilise deux types de radar. Le premier est un radar à impulsions à réaction rapide qui immobilise le robot dès qu’un objet est détecté, ce qui déclenche une alarme. Le deuxième est un radar holographique qui produit non pas des sons mais des images, montrant ainsi à l’opérateur le type d’objet qui a stoppé le robot. Un troisième capteur, une caméra 3D à détection de profondeur, donne des informations sur le relief du sol pour améliorer l’imagerie radar. Est-ce un explosif ou juste une boîte de conserve ?
Toute la phase de détection peut donc se faire en gardant une distance de sécurité.
Ce projet est mené conjointement par l’Italie, les États-Unis et l’Ukraine, un pays partenaire de l’OTAN où il reste de nombreux dispositifs dangereux datant de précédents conflits. Grâce au soutien du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité, nous pouvons aider à rendre ce pays plus sûr sans mettre en danger la population.
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Dylan White
Regardez les autres épisodes pour en apprendre plus sur les projets scientifiques parrainés par l’OTAN.
Dylan White
Lorsqu’il faut désamorcer une bombe, personne n’a vraiment envie d’être le premier sur le terrain. C’est pourquoi des chercheurs parrainés par l’OTAN ont conçu un robot capable d’intervenir en premier. Ils l’ont baptisé « U-GO First ».
L’ORGANISATION DU TRAITÉ DE L’ATLANTIQUE NORD
présente
L’OTAN ET LA SCIENCE
LE ROBOT QUI INTERVIENT EN PREMIER
AVEC DYLAN P. WHITE
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Dylan White
Le déminage est l’une des activités les plus dangereuses qui soient. Il est toutefois essentiel de détecter et d’enlever les dispositifs non explosés avant qu’ils ne fassent des victimes. Chaque année, des milliers de civils, en majorité des enfants, meurent ou perdent un membre à cause de mines ou d’autres types de restes explosifs de guerre.
Le nouveau robot mis au point par des chercheurs parrainés par l’OTAN rend le traitement de ces dispositifs meurtriers un peu plus sûr. L’un de nos chercheurs de l’Université de Florence nous en dit plus sur ce projet.
Projet : Géoradar à impulsions et radar holographique pour la détection des mines terrestres et des engins explosifs improvisés
Participants : Italie, Ukraine, États-Unis
Avec le parrainage du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité
Professeur Lorenzo Capineri Professeur d’électronique, Université de Florence (Italie)
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Professor Lorenzo Capineri, University of Florence
Cela fait longtemps qu’on utilise des robots pour détecter les mines terrestres, mais U-GO First est unique en son genre pour deux raisons.
Premièrement, il est plus petit et plus agile que beaucoup d’autres robots détecteurs de mines. Il peut donc travailler sur des terrains difficiles et contourner les obstacles. Ce sont des talents indispensables en zone sinistrée.
Deuxièmement, il utilise deux types de radar. Le premier est un radar à impulsions à réaction rapide qui immobilise le robot dès qu’un objet est détecté, ce qui déclenche une alarme. Le deuxième est un radar holographique qui produit non pas des sons mais des images, montrant ainsi à l’opérateur le type d’objet qui a stoppé le robot. Un troisième capteur, une caméra 3D à détection de profondeur, donne des informations sur le relief du sol pour améliorer l’imagerie radar. Est-ce un explosif ou juste une boîte de conserve ?
Toute la phase de détection peut donc se faire en gardant une distance de sécurité.
Ce projet est mené conjointement par l’Italie, les États-Unis et l’Ukraine, un pays partenaire de l’OTAN où il reste de nombreux dispositifs dangereux datant de précédents conflits. Grâce au soutien du programme OTAN pour la science au service de la paix et de la sécurité, nous pouvons aider à rendre ce pays plus sûr sans mettre en danger la population.
SOUNDBITE (ANGLAIS)
Dylan White
Regardez les autres épisodes pour en apprendre plus sur les projets scientifiques parrainés par l’OTAN.
Music
Chianti Please by Eric Cunningham, Chris Lang, Jacqueline Santillian
Usage rights
L’utilisation du contenu audio et vidéo de cette séquence à des fins éditoriales ou d’impression, ou à des fins de diffusion audiovisuelle, radio ou internet, est autorisée. L’exploitation à toute autre fin est soumise à restrictions.
Reference
NATO827633
ID
1660